| | | Jesse Hamilton | Some kind of poison Prince |  |
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+5Chanel A. Spencer June S. O'Connor Hope E. Baxter Matthew A. O'connor Jesse Hamilton 9 participants | | Auteur | Message |
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Jesse Hamilton
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| Sujet: Jesse Hamilton | Some kind of poison Prince  Jeu 19 Fév - 14:45 | |
| * **   Hamilton, Jesse.
19 ans, ALPHA._________________________________
Identité générale, et ce qui s'y rattache.
10 Juin 1990
Année à Berkeley : Deuxième année
niveau social : Aisé
famille proche :
* Son père: Charles J. Hamilton, s'est suicidé il y a tout juste un an. Leurs rapports été plutôt tendus vers la fin.
* Sa mère: De son nom de jeune fille Meredith E. Wilde. Elle s'est vu obligée de reprendre les rennes de l'entreprise de son mari après son décès. Mère protectrice, elle entretient une relation privilégiée avec son fils.
Du physique à la personne.physique : Du haut de son mètre quatre-vingt cinq, Jesse est un jeune homme rencontrant un véritable succès auprès de la gente féminine, il n’aurait pas assez de fausse modestie pour déclarer le contraire. Il n’a pas exactement le corps d’un athlète, loin de là en fait. Malgré la pratique régulière de sport, il reste élancé plus que musclé. Svelte, Jesse à la stature aristocratique qui caractérise si bien sa famille. Grand, les membres fins, les muscles joliment dessinés sans verser dans l’opulence, les traits fins et droits. Le jeune homme semble avoir hérité en grosse majorité des caractéristiques physique de sa mère. Ses iris teintés d’un vert opalescent mêlé d’un bleu léger tout en transparence. Ce qui, au final, lui donne un regard extrêmement clair, qui en parait presque fragile, et paradoxalement extrêmement perçant. Ainsi sont ses yeux qu’il a la fâcheuse tendance de plisser pour un rien, recourbés d’une ligne épaisse de cils. Il en va de même pour son nez, droit et osseux, à l’instar de ses pommettes. Quant à sa mâchoire aux maxillaires saillants, sa dentition parfaite et ses cheveux indisciplinés, mi-longs, châtains virant au cuivre dès qu’un rayon de soleil tente de s’y refléter, il doit avouer les tenir de son père. En abordant le sujet de ses cheveux, il est important de signaler que Jesse fait une sorte de fixation inconsciente dessus. Concrètement, il ne peut pas passer plus de cinq minutes sans se passer une main dans les cheveux, c’est émotionnellement impossible. Sa soupape de sécurité. Le pire étant qu’il ne fait nullement ça dans un souci esthétique mais par pure manie. Artiste à ses heures, il doit très certainement à la pratique du piano, qu’il a un peu laissé de côté depuis son arrivée à la fac, ses doigts longs et fins. Ainsi que la dextérité qu’il a acquise en jouant. Mais il doit à cette pratique une autre manie, celle de pianoter sur tout ce qui lui tombe sous la main, dès lors qu’il s’ennui. Et Dieu que cette habitude exaspère généralement les membres de son entourage.
D’un point vu vestimentaire en revanche, il n’a de merci à donner. Son goût certain pour les belles choses, il ne le doit qu’à lui-même, sinon à son éducation peut-être, plus stricte que la moyenne. Son apparence physique lui donne l’occasion d’être de toute façon élégant dans n’importe quel genre de vêtement, cependant, il a un goût bien affirmé pour les modes classiques, à condition de les casser avec une touche plus contemporaine. Ainsi le trench coat est sans aucun doute son meilleur ami. Il ne fait pas particulièrement attention à son apparence, mais dans un souci de plaire aux gens, il ne se néglige jamais.
caractère : Jesse Hamilton, personnage énigmatique et enivrant pour les uns, vil manipulateur et brillant orateur de discours lancinants pour les autres. Depuis son plus jeune âge, couvrir la psychologie de Jesse en quelques mots est un exercice laborieux. Il convient de dire, sans aucune réserve, qu’il est de ces êtres complexes que l’on peut étudier pendant des années sans pourtant pouvoir être sur de leurs réactions sur une situation donnée. Et bien entendu, depuis son plus jeune âge Jesse voit là une magnifique aubaine. Très tôt il fut établit que le petit Hamilton était intelligent, c’était un fait certain. L’étendu de son potentiel restait à déterminer et comme on pouvait s’en douter, les personnes qui mettaient des réserves à cette conclusion quelque peu prématurée ne furent pas déçus, force leur était de constater qu’effectivement, il faisait preuve d’une maturité peu appropriée à son jeune âge. Ce qui était flagrant avec l’enfance se dissipa doucement au fur et à mesure que l’enfant devenant adulte grandissait. Malgré tout, cette façon qu’avaient les adultes de s’occuper de lui, le fossé que son raisonnement avait creusé entre lui et les autres enfants de son âge, les paroles échangées entre deux regards suspicieux qu’il n’aurait du être en mesure de comprendre laissèrent des séquelles notables. En grandissant, le petit Jesse souriant et radieux, un peu capricieux laissa place à l’adolescent à double face qu’il était devenu.
Aux yeux de tous, Jesse est un jeune homme enfantin, charmeur bien qu’un peu orgueilleux, et dans tout les cas, animé d’un charisme à toutes épreuves. Il est le genre de personne que l’on voudrait être, il semble parfaitement épanoui, à l’aise dans son corps et parfaitement sain d’esprit. Son aplomb prêt à faire pâlir le moindre obstacle se dressant sur son passage, son engouement faisant de lui une personne dont on recherche la compagnie. De son physique avantageux émane une combativité virulente : il sait parfaitement ce qu’il veut et sait exactement ce qu’il doit faire pour l’obtenir et, la taille du sacrifice importe peu, il fera ce qu’il faut pour parvenir à ses fins. Ce même trait de caractère le pousse à ne jamais refuser un défit. Le décourager de faire quelque chose devient sa plus grande motivation. Il est de ces jeunes que le danger attire, sous toutes ses formes même s’il est suffisamment responsable pour connaitre ses limites, il cherche sans arrêt à les repousser. Se croyant invincible, il ne pense pas une seconde qu’il pourrait se brûler les ailes et, bienveillance du destin ou coup de chance, il n’a jamais eu à subir la folie de certains de ses actes. Bien à lui . Son courage, et son charisme naturel attire les gens ce qui explique certainement pourquoi il est aussi bien entouré. Bien qu’un peu caractériel, il est également incroyablement loyal, il est un ami irréprochable, toujours là quand le besoin s’en fait sentir. Il est de ceux qui trouvent les mots que ce soit pour motiver, réconforter, raisonner. Il sait faire preuve d’une empathie sans limite, bien qu’il ne s’en serve pas toujours pour les bonnes raisons, mais c’est une autre histoire. Parfois un peu hautain et pompeux aux discours emphatiques, il ne supporte pas qu’on lui manque de respect et encore moins qu’une personne qui n’est pas de son entourage se permettre de remettre son jugement ou son avis en doute. Ainsi, il ne se laisse pas facilement marcher sur les pieds. Il sait se faire entendre sans soucis et quelque chose dans son ton fait comprendre qu’il n’a pas besoin de démonstrations de force pour se sentir supérieur.
Cependant il arrive que beaucoup s’y perdent dans son comportement puisque, lunatique comme pas un, Jesse peut également montrer un autre visage, nettement moins sympathique et serviable que le premier. Certains ont déjà pu goûter à son don inné de la manipulation. Qui pourrait bien se méfier de cette gueule d’ange qui sourit sans arrêt ? « Rien n’est inutile, tout peut servir, il suffit d’attendre le bon moment », voilà le credo du jeune Hamilton. Et à coup sur, il sait trouver le bon moment pour user de ses charmes sur une personne pouvant lui apporter quelque chose. Son sens de l’observation lui est également très utile lorsqu’il s’agit d’éclipser les doutes qui pèsent parfois sur sa personne. Il connait les gens, sait les utiliser à sa convenance. Parfois ses actions sont innocentes, parfois elles sont nettement moins bien intentionnées. Il n’a pas une pointe de sadisme en lui, ainsi il ne fera jamais souffrir personne si l’action est vaine, cependant, si la souffrance d’un tel peut lui apporter, il hésitera seulement l’espace d’une seconde. Nettement moins brillant donc. Mélancolique à ses heures il peut sembler dépressif sans aucune raison, en l’espace d’un instant. A l’instar de son don de la manipulation, il sait cacher ses faiblesses. Considérant son regard parfois sombre et torve, son abattement profond et sa mélancolie chronique comme tel. En somme, c’est un jeune homme complexe qui ne laisse découvrir de lui que ce qu’il veut bien que l’on sache de lui.
ce qu'il/elle aime : Lui mis à part vous voulez dire ? Peu de gens savent réellement ce que Jesse aime dans le fond puisqu’il parle assez peu de ce qui le touche profondément, considérant qu’il deviendrait vulnérable s’il le faisait. Pourtant, le jeune Hamilton aime une multitude de chose, parfois pas vraiment en accord avec son apparente personnalité. Ce qu’il aime sans doute le plus au monde, soumis cependant à des conditions, c’est le jeu de séduction qui peut s’installer entre un homme et une femme. Il est là moins question d’être coureur de jupon que l’exaltation que procure une chasse dont on ne sait pas quand elle prendra fin. Assez masculine comme passion, il faut l’avouer. Il aime l’attrait de la nouveauté, ce qu’il ne peut pas avoir, c’est généralement ce qu’il désire le plus. Sans doute son côté enfantin ressort-il encore une fois par le biais de son comportement. Il serait vain de dire qu’il n’aime pas les femmes tout simplement, il est vrai qu’elles représentent à ses yeux une source d’inspiration et de délectation assez peu commune. Cependant, il se montre assez exigent, ses critères étant parfois poussés à l’extrême. Ce qu’il aime avant tout chez une femme, au-delà de son physique qui se doit à ses yeux d’être d’une candeur inouïe ou à l’inverse animé d’une ferveur presque bestiale, c’est sa façon de se comporter avec lui, c’est ce qu’il remarquera en premier. Sa deuxième passion va sans aucun doute à la musique, et plus exactement au piano, notamment pendant ses épisodes quasi-dépressifs. Il peut parfois rester des heures perché sur une fenêtre, écouteurs dans les oreilles diffusant la languide quatorzième sonate pour piano de Ludwig V.B. Ayant été élevé dans une famille conservatrice et particulièrement attachée à l’art, ayant donc été baigné dedans depuis son plus jeune âge, Jesse trouve un certain réconfort dans toutes les formes d’art. Bien que la musique soit bien ce qu’il préfère, il n’est pas insensible à la peinture, et encore moins aux œuvres françaises écrites dans le courant du XVIIe. Dans un autre registre, il aime les abus. Sans doute les affectionne-t-il un peu trop, ce qui pourrait lui causer du tort à coup sur mais il est vrai que lorsqu’il en a l’occasion il aime bien boire, se faire un petit rail occasionnellement. Il aime se sentir en phase avec lui-même et peu importe ce qu’il doit tenter pour y parvenir. Important de signaler également que, malheureusement pour lui, il a un penchant véritable pour les sucreries.
ce qu'il/elle n'aime pas : S’il y a une multitude de choses que le jeune Hamilton affectionne, il convient de dire qu’il y a également pas mal de choses qui, au contraire, le rebutent. En tout premier lieu, c’est son égo qui prend le dessus. Si Jesse encourage les débats au sein de son « cercle », à comprendre les gens qu’il apprécie, il n’admet pas qu’une personne extérieure puisse lui tenir tête impunément. Effectivement, reste que le jeune homme à tout de même une haute estime de lui et venir contester son opinion peut être un des moyens les plus simples pour le mettre hors de lui, plus encore lorsqu’il a tort, ce dont il a parfaitement conscience quand le cas s’y prête. Dans ses circonstances, il n’admet pas non plus qu’on puisse dénigrer sa confrérie qui est pour lui sa deuxième, sinon sa seule famille tout simplement, ayant perdu son père depuis peu. Son père…C’est d’ailleurs un sujet qu’il évite autant que possible, non pas qu’il le fasse souffrir plus que besoin, ceci étant, il trouve d’une part peu respectueux de parler de son défunt père, sachant pertinemment qu’il ne pourra retenir un flot de paroles venimeuses, refusant obstinément de souiller la mémoire d’un mort. D’autre part, plus personnel cette fois, parce que lorsqu’on lui parle de son père, il ne peut s’empêcher de ressentir cette cuisante culpabilité qui lui brûle les entrailles et ne peut le supporter. Bien qu’étant jeune et parfois un peu frivole comme tout à chacun, Jesse ne peut tout bonnement pas supporter les personnes sans instruction incapables de tenir une conversation, ou pire les personnes ferventes des jurons placés dans chacune des phrases qui sortent d’entre leur lèvres. Il est tout bonnement…incultophobe ? D’autre part, et sur un sujet moins grave à ses yeux, il fait partit de cette petite Elite de personnes qui refusent, mais alors refusent ! de manger équilibré…Un vrai fardeau pour lui. Il considère que manger et un plaisir et il fera autant de sport que nécessaire pour pouvoir continuer à se goinfrer de plats chinois pré-cuisinés quasiment tout les soirs.
Dernière édition par Jesse Hamilton* le Sam 21 Fév - 5:42, édité 7 fois | |
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| | Sujet: Re: Jesse Hamilton | Some kind of poison Prince Jeu 19 Fév - 14:46 | |
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De la naissance à son développement.
« Deux étions et n'avions qu'un cœur.
François Villon
Wickham, Hampshire, Royaume-Uni.
Il pleuvait. Elle ne s’était même pas étonnée en ouvrant la fenêtre de l’étage. Il pleuvait toute l’année durant ici, elle s’y était habituée. Les averses qui lui avaient jadis glacées les os n’étaient plus que de vagues obstacles dans ses habitudes quotidiennes. Il pleuvait tout le temps. Un profond soupira s’échappa d’entre ses lèvres, la chambre vide faisant écho à son désespoir, lui donnant de la force, trop peut-être. A tel point qu’il devint palpable. Elle était seule. Ses parents partis à Londres avait cru être en possession d’une bonne idée quand ils avaient décidé de lui laisser la maison le temps d’un mois. Elle était responsable à présent. Mais il pleuvait tout le temps et aussi responsable qu’elle puisse être, la jeune Meredith sentait un vide immense là où elle aurait dû se sentir emplit d’une joie incommensurable. La pluie, elle n’avait jamais aimé ça. Elle n’avait jamais connu de telles trombes d’eau jusqu’à ses 12 ans, ayant été élevée par son oncle et sa tante jusqu’alors en France. Nouveau soupire. C’était l’été dehors et les fleurs qui s’épanouissaient pendant les éclaircies, pliaient pour l’instant sous l’insistance de la pluie. Malgré tout Meredith s’était drapée dans une robe de mousseline légère rose pastel, faisant ressortir son magnifique teint diaphane, laissant sa chevelure blonde et soyeuse s’épanouir au gré de ses mouvements. Elle était l’ainé et également seule fille des Wilde, seule héritière de leur colossale fortune. Du moins maintenant. Quelques années auparavant elle avait le statut de « l’enfant qui va empêcher notre ascension sociale » aux yeux de ses parents. Elle ne s’en souciait guère. Déjà plus jeune elle avait été incapable de rancœur envers ses parents, elle se sentait tellement au dessus de …ça. D’eux. Elle se fraya un chemin en dehors de la chambre, bousculant quelques livres de sa collection qui s’éparpillaient à chaque coin de meuble. En atteignant le vestibule, elle se rappelait les dernières paroles de son père. « Prends soin de toi ». Elle ne comprenait toujours pas pourquoi elle avait cette formulation en horreur. Peut-être tout simplement parce qu’elle n’était pas sincère. Elle ferma les yeux l’espace d’une seconde, se ressaisissant. Elle refusait d’être ce genre de fille. Et pourtant…Elle entrouvrit timidement la porte d’entrée, glissant d’abord sa tête dans l’embrasure, puis, affichant un sourire satisfait, se faufilant toute entière et si peu vêtue à l’extérieur. Renfermant la porte derrière elle, elle contempla les alentours. Un champ. Le manoir de ses parents entouré d’un champs et bien plus loin, un autre manoir.
-« Charles ? Charles voyons ! Que regardes-tu avec une telle insistance mon enfant ? »
Mais Charles restait sans voix. Le regard fixé sur la fenêtre il semblait observer quelque chose que seul lui pouvait voir. Au plus grand damne de Charlotte, sa grand-mère. Elle ronchonna un instant avant de partir à la cuisine. Dans la seconde qui suivit, Leo, son mari, vint collé son nez contre la vitre. Plus subtil que sa femme, son regard dirigé sur le même point que fixait Charles il semblait demander en silence ce qu’il pouvait bien regarder ainsi. Il ne lui fallut guère de temps pour comprendre. Il retint une expression choquée.
-« Mais…est-elle inconsciente cette petite ? C’est la mort qu’elle va attraper ainsi vêtue par un si mauvais temps. Charles, il faut faire quelque chose. »
Dehors, la silhouette d’un ange dansait entre les gouttes. Ses cheveux blonds trempés volaient avec frénésie avant de venir se coller contre sa robe pastelle. Cela faisait plus d’une minute que le jeune homme rêvassait en la regardant, incapable de réagir. Cependant, les paroles de son grand-père eurent la chance de franchir le bouclier que son esprit avait mit en place contre toutes autres formes de distraction, et il se leva. Il lui fallu bien quelques minutes pour traverser ce foutu champ afin de retrouver l’ange-la fille devrait-il dire-. Mais lorsqu’il arriva sur les lieux, le sol qui , lui semblait-il, avait été foulé par ses gracieux pas, il ne la voyait plus. Elle ne dansait plus au milieu des gouttes. Il paniqua un instant avant que son regard ne se pose sur un grand levé qui semblait faire office d’amusement à la jeune femme à qui il appartenait. Aussitôt il s’y précipita, s’attira le regard étonné de la jeune femme. Il s’arrêta un instant pour la contempler, elle était sublime étendue là, des feuilles plein les cheveux. Il s’agenouilla doucement près d’elle, retira sa veste et la déposa sur elle, à l’endroit où elle était susceptible de lui tenir le plus chaud. Le regard anormalement inexpressif, il attendait. Il avait suffit à Meredith de lui sourire.
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« Les enfants sont des énigmes lumineuses.
Daniel Pennac
Jesse. C’était décidé, il allait s’appeler Jesse, pas question de l’appeler autrement.
Ils leur avaient suffit de deux petites années d’un amour vif, d’une passion ardente pour s’installer ensemble, dans la ville natale de Charles, à savoir Houston, Texas, et concevoir un enfant. Leur enfant. Jesse Charles Hamilton. A leurs yeux, assurément le plus beau bébé qui n’ait jamais été conçu jusqu’alors. Et peu leur importaient d’être un peu vaniteux sur ce coup, ils étaient heureux. Et dans le fond, c’était un cadeau que ni l’un, ni l’autre n’avait osé espérer jusqu’à leur rencontre. Alors ils en étaient surs, le destin serait clément avec eux plus qu’avec n’importe qui d’autre. Ils auraient un mariage heureux, un enfant épanouie et intelligent qui ne manquerait de rien, Charles reprendrait son boulot de promoteur dans l’entreprise familiale, quand Jesse serait en âge, ce serait à lui que reviendrait les rennes de l’entreprise se passant les commandes de pères en fils depuis trois générations, il n’y aurait jamais l’ombre d’un nuage sur leur couple. Qu’on puisse y croire sincèrement n’avait aucune importance tant que c’était exactement ce qu’ils imaginaient lorsqu’ils se couchaient le soir.
Très tôt il s’avéra que Jesse était quelque peu précoce. Il parlait avant l’heure même si d’un autre côté, il était un peu en retard pour marcher. Les parents n’y firent pas plus attention que cela, du moins, pour le moment. Mais arriva un âge où son avance ne pouvait être ignorée. Parlant avec une facilité déconcertante, se mêlant de la conversation de ses parents en ayant parfaitement comprit le sujet, une logique déconcertante et un raisonnement époustouflant. Faisant la fierté de ses parents d’un côté, se mettant en marge de ses camarades de l’autre, Jesse manqua alors cruellement de repères. Le fait que des enfants de son âge le repoussent échappait à sa logique et personne ne se donnait la peine d’aborder le sujet. Le jeune Hamilton fut placé dans une école privée, parce qu’il était clair qu’ « il est destiné à faire de grandes choses ». Le discours habituel des parents ébahis par leurs enfants. Ce qui ne changea absolument rien au final sinon le montant des frais d’inscription.
Son temps libre, il le passait à la maison, travaillant un peu, jouant beaucoup, se prenant de passion pour cet instrument dont jouait son père sans arrêt : le piano. Dès ses cinq ans il commença à apprendre et démontra très vite qu’il avait également dans ce domaine de grandes capacités qu’il lui restait à explorer. A l’époque on parlait d’une mémoire auditive plus développée que chez les autres enfants.
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« Rien de plus terrible, quand on a été un enfant de talent, de n'être plus qu'un adolescent qui se cherche.
François Hertel
Attendre que le temps passe peut être une bonne solution. Ou pas.
Avoir un enfant précoce semblait ravir au plus haut point le couple Hamilton. S’en inquiéter n’était pas du tout dans la liste de leurs préoccupations premières, en aucun cas. Quel mal y avait-il à avoir un enfant plus intelligent que celui du voisin ? Les parents peuvent parfois être de parfaits ignorants bien intentionnés. Finalement, on décida de laisser passer le temps. Jesse continua d’aller à l’école privée dans laquelle on l’avait inscrit. Sa solitude sur les bancs de l’école ne semblait pourtant pas être un obstacle à son épanouissement en dehors. Il était devenu un petit garçon radieux, beaux comme un ange ayant des cours particuliers dans les matières où il était le plus avancé afin de ne pas le chambouler avec un changement de classe et des années d’avance. Ainsi il travaillait à son rythme, quand il en avait envie et sur les sujets qui l’intéressait. D’autre part il se perfectionnait au piano bien entendu, instrument qu’il lui était maintenant impossible de lâcher plus d’une demi-journée. Ses parents s’amusaient beaucoup à le voir s’entrainer avec une ferveur immense, son père principalement qui avait touché au piano pour la première fois à l’âge de neuf ans. Il était en admiration.
Personne n’aurait donc pu prévoir qu’en arrivant de plein fouet dans l’adolescence, le comportement de Jesse changerait radicalement. Il gardait une avance considérable sur ses camarades, mais faisait de son mieux pour le cacher. Avec l’âge il avait compris que son comportement faisait peur à nombre d’enfants qui le trouvaient évidemment « différent, pas comme nous ». Pendant son enfance, Jesse ne s’était rendu compte de rien, certes très intelligent mais n’ayant pas une connaissance assez approfondie des autres pour comprendre qu’on le rejeta. Avec l’adolescence, l’évidence lui été apparut, il avait compris enfin pourquoi. Mais cette compréhension changea les choses en lui. Se renfermant un peu sur lui-même, il apprit à départager à merveille son personnage publique de son lui intérieur, tourmenté, sombre et mélancolique. Il commença à comprendre comment profiter de ses aptitudes, notamment avec la découverte de la manipulation et du mensonge. Domaines où il excellait, et excelle encore d’ailleurs.
Pendant ce temps, la relation avec ses parents s’effilocha un peu. Laissant place à des rancunes, des reproches et une bonne dose de sous-entendus. Sans pour autant le formuler à voix haute, Meredith et Charles avaient compris. Ils avaient compris que tout avait changé et que rien ne serait comme avant, ni comme ils l’avaient imaginé seize ans plus tôt.
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« Le suicide, cette mystérieuse voie de fait sur l'inconnu.
Victor Hugo
Les remords peuvent-ils tuer ou est-ce simplement la lâcheté de l’homme ?
Plaidant brillamment sa cause, Jesse avait obtenu de ses parents de pouvoir étudier à Berkeley pour devenir écrivain. En aucun cas il ne voulait reprendre la société, il ne saurait la gérer, il n’en avait aucune expérience et il était certain que n’importe qui d’autre sur Terre était plus qualifié que lui pour cette tâche. De plus son talent à lui c’était l’écriture et c’était plutôt pas mal pour un fils dont les parents aimaient à ce point l’art. Bref, via des subterfuges finement étudiés, ils avaient accepté. Jesse qui ne vivait guère à la maison depuis le début de ses années lycée trouva que sa mère avait changé, elle était assurément moins belle. Des rides d’anxiété s’étaient formés sur son front et lui donnait l’impression d’avoir vieillit de vingt d’un seul coup. Cependant, trop obnubilé par son contentement personnel, il n’y prêta pas trop d’intention.
Son attention fut cependant attirée quand au détour d’une conversation à table il voulu lui pincer affectueusement le bras et qu’elle le retira plus vite que nécessaire affichant l’espace d’un instant d’une grimace d’intense douleur. Jesse rechigna à aborder le sujet. Il était parfaitement conscient de les avoir déçu pendant un moment mais il pensait que cette histoire était classée maintenant, qu’elle appartenait au passé. Cette réflexion lui traversa l’esprit pendant toute la durée du repas. Son père et sa mère échangeaient par regards, plus ou moins expressifs, plus ou moins agréables. Après quelques minutes de silence absolue, consciente d’avoir vexée son fils sans l’avoir voulu, Meredith caressa doucement le bras de Jesse de sa main. Le jeune Hamilton releva immédiatement la tête, essayant de capter le regard de sa mère. Mais celle-ci le gardait résolument baissé. Ce ne fut seulement après quelques secondes qu’elle consentit à le regarder et là, Jesse vit dans les yeux de sa mère une chose qu’il n’y avait jamais vue avant. Elle était malheureuse. Attendant patiemment la fin du repas, Jesse prit sa mère à l’écart, demandant à son père de l’attendre dehors pour une partie de foot. Il posa délicatement ses mains sur ses épaules frêles et Mer’ le regarda, interdite. Sans crier gare et avec un geste trop rapide pour qu’elle puisse rappliquer, le jeune homme releva la manche de sa mère à l’endroit où il l’avait attrapé plus tôt, quand elle avait affiché cette expression de douleur. Sur une bonne partie de l’avant-bras s’étalait une ecchymose dont la couleur ne présageait rien de bon.
Dernière édition par Jesse Hamilton* le Sam 21 Fév - 5:44, édité 6 fois | |
| | | | Matthew A. O'connor
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| | Sujet: Re: Jesse Hamilton | Some kind of poison Prince Jeu 19 Fév - 14:49 | |
| Bienvenue à toi et bonne chance pour ta fiche x)
Enfin un autre membre Alpha xD | |
| | | | June S. O'Connor
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| | Sujet: Re: Jesse Hamilton | Some kind of poison Prince Ven 20 Fév - 2:43 | |
| OMMGGGG comment ça se fait que je n'ai pas vu ta fiche???????
Bienvenue cher membre Apha!!! bon courage pour ta fiche, et surtout amuse toi bien sur le fo | |
| | | | October Turner
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| | Sujet: Re: Jesse Hamilton | Some kind of poison Prince Ven 20 Fév - 14:55 | |
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| | Sujet: Re: Jesse Hamilton | Some kind of poison Prince Ven 20 Fév - 15:05 | |
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| | Sujet: Re: Jesse Hamilton | Some kind of poison Prince Sam 21 Fév - 5:50 | |
| Suite
(Autrement dit j'aurais du prévoir un peu plus >.<) Suivant les supplications de sa mère, Jesse n’en parla pas de suite à son père. Il du attendre quelques jours, jusqu’à ce qu’il trouve cette situation tellement insupportable qu’il en perdait le sommeil. C’est dans ses bureaux que Jesse choisit d’aller trouver son père pour lui demander des comptes. N’ayant pas prévenu de son arrivée, il s’attendait à le trouver en train de bosser, peut-être partit en rendez-vous après tout. Cependant ce fut l’absence de secrétaire qui l’étonna le plus. Quoi qu’il puisse se passer, elle en tout cas n’était pas censée s’en aller à deux heures à peine de l’après midi. C’est sans grande conviction donc qu’il entra dans le bureau de son père. Son expression se décomposa. La porte s’ouvrait doucement, sans bruit sur le tableau peu réjouissant que formait son père, pantalon sur les chevilles, et sa secrétaire la main placé en rempart à ses attributs. Elle laissa échapper un petit cri en remarquant Jesse. Elle ne mit pas de temps à regrouper ses affaires et sortir. Pendant quelques secondes, le jeune Hamilton ne fut pas capable de parler et son père ne se risqua pas à ouvrir la bouche. Après s’être reprit, plus rien ne pouvait arrêter le flot incendiaire des reproches que Jesse adressait à son père. D’une part il osait lever la main sur sa mère et d’autre part il se faisait sa secrétaire de vingt ans sa cadette ? S’en était un peu trop. Sur le coup il déclara que sa mère irait vivre quelque temps chez sa mère le temps qu’il libère les lieux et qu’il ne voulait plus jamais qu’il les approche, lui-même ou sa mère. Il alla jusqu’à lui dire que pour lui il était comme mort, qu’il ne le considérait plus à présent comme son père. Un an plus tard, Meredith avait reprit la société de son mari et Jesse touchait son héritage. Charles Jonathan Hamilton s’était pendu.
Et enfin, pour conclure.avatar, célébrité : Robert Pattinson
pseudo, ou surnom : X
âge : 16 ans
Fille [x] Garçon [ ]
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_______________________________________________ Okay donc j'ai terminé, désolé de l'avoir éparpillé comme ça... Ouuuuh quel accueil . Merci à tous. Leyhann je prend bonne note =') | |
| | | | Chanel A. Spencer
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| | Sujet: Re: Jesse Hamilton | Some kind of poison Prince Sam 21 Fév - 5:57 | |
| OMGGGGGG je viens de finir ta fiche, je l'adoreeeeeeeeeeeeeeeee
tu es bien sur validée! | |
| | | | Jesse Hamilton
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| | | | | Matthew A. O'connor
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| | Sujet: Re: Jesse Hamilton | Some kind of poison Prince Sam 21 Fév - 10:52 | |
| Wahouuuuu ta fiche est fantastique j'ai adoré la lire je te valide avec grand plaisir tu peux d'ores et déjà faire tes demandes de logements, de rang etc... et étabir tes relation. Amuse toi bien surtout  I loveeeeeeeeeeeeeeee Robert pas pu résister (a) | |
| | | | Jesse Hamilton
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| | Sujet: Re: Jesse Hamilton | Some kind of poison Prince Sam 21 Fév - 13:36 | |
| Waaah, il faut arrêter de me flatter comme ça =D Mais merci beaucou Matthew, c'est gentil. | |
| | | | Contenu sponsorisé
| | Sujet: Re: Jesse Hamilton | Some kind of poison Prince | |
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| | | | | | Jesse Hamilton | Some kind of poison Prince | |
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Contente qu'elle te plaise, ça fais vraiment plaisir ( j'espérais surtout n'avoir pas trop dénaturé le personnage >.<)